Historique


De l’Académie de Mont-Joli au pavillon Saint-Joseph

L’histoire du pavillon Saint-Joseph remonte au début du siècle. Le premier bâtiment a été édifié sur la colline de la jeune paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes en 1908-1909. La construction de cet édifice de trois étages a nécessité un investissement de 15 000 $ qui a été payé par une subvention du gouvernement provincial, deux bazars et de généreuses souscriptions !

Mont-Joli obtenait son statut de municipalité en 1880. L’agglomération regroupait alors 432 « âmes » et une quarantaine de maisons. L’année suivante, la Municipalité scolaire de Mont-Joli voyait le jour. En 1882, une maison de deux étages était construite au sommet de la colline de Mont-Joli. L’étage supérieur tenait lieu de chapelle alors que la classe où était dispensé l’enseignement pour tous les enfants du village était localisée au premier niveau. Jusqu’à la fin des années 1887-1888, la responsabilité de l’enseignement était dévolue aux laïques. C’est d’ailleurs à ce moment, en 1888, que les religieuses sont arrivées à Mont-Joli.

L’année 1905 marquait une nouvelle étape, à savoir l’érection canonique de la paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes. En 1908-1909, on amorçait près de l’église la construction de l’Académie de Mont-Joli ou Académie commerciale Saint-Joseph. Les Frères de la Croix de Jésus y ont accueilli 75 garçons en 1909. Notons également que le Couvent du Nord (école Lebel) ouvrait ses portes en 1910 tandis que l’école Ménagère (Couvent du sud) recevait 389 élèves en 1913.

Durant la Deuxième guerre mondiale, le monde scolaire a participé aux efforts collectifs. À compter de septembre 1941, le cours supérieur a été offert aux garçons à l’Académie Saint-Joseph. Les élèves pouvaient alors se diriger vers le secteur scientifique ou celui du commerce.

Après la guerre, en 1948, des travaux d’agrandissement étaient effectués du côté sud de l’Académie, désormais nommée le Collège Saint-Joseph. En 1951, les agglomérations de Mont-Joli et Saint-Jean-Baptiste regroupaient 5 230 personnes. Les commissaires d’école ordonnaient plus tard, en 1960 et 1961, la démolition des deux vieilles parties pour les remplacer par une construction neuve abritant 14 classes. L’édifice subissait d’autres transformations en 1970 et en 1992 avec, notamment, l’ajout d’un ascenseur, la réfection de l’isolation et le remplacement des fenêtres.

En plus d’accueillir, au cours de son histoire, tour à tour uniquement des garçons et une clientèle mixte, les murs de l’école ont aussi abrité le centre administratif de la Commission scolaire de La Mitis.

Par la suite, le pavillon Saint-Joseph a fait partie de l’école des Alizés et accueilli quelque 160 élèves, des jeunes du deuxième et troisième cycle du primaire, de même que des élèves en adaptation scolaire. Les membres du personnel formaient une équipe dynamique et solidaire. L’école offrait aussi un service de garde particulièrement apprécié à la fois des enfants et des parents. L’implication de ces derniers permettait d’ailleurs la réalisation d’une foule d’activités pour les élèves telles la mise sur pied de campagnes de financement et la préparation de l’album des finissants. Ajoutons que des religieuses de la congrégation du Saint-Rosaire et des bénévoles de la Maison des familles assumaient l’aide aux devoirs.

En 2006, les membres du personnel ainsi que les élèves du pavillon Notre-Dame-de-Lourdes sont venus rejoindre ceux du pavillon St-Joseph pour former une seule et même grande école des Alizés, telle qu’on la connait maintenant.